À propos de Smeyra

Je suis née en 1965 à Genève, d’un père tunisien et d’une mère hollandaise. Dès l’enfance, ma vie a été marquée par le mélange des cultures, des paysages, des langues et des sensibilités. J’ai grandi entre Genève, la Tunisie et Lausanne, avec cette impression constante d’être à la croisée des mondes — un enracinement pluriel, à la fois riche et mouvant.

Très jeune, je me suis éloignée du cadre scolaire classique. À 16 ans, j’ai quitté l’école pour plonger dans la vie active. J’ai commencé dans les bistrots comme plongeuse, puis, en grandissant, serveuse, et plus tard barmaid. Une fois majeure, j’ai pu travailler officiellement dans ces métiers exigeants mais riches en rencontres humaines. Par la suite, j’ai eu la chance de co-diriger un restaurant gastronomique avec mon compagnon de l’époque — une expérience intense, marquée par l’exigence, la passion du goût et le sens du détail.

À 21 ans, j’ai eu mon premier fils, seule, en tant que jeune mère célibataire. Ce fut une étape fondatrice, où j’ai découvert mes propres ressources, ma capacité à avancer, coûte que coûte.

J’ai ensuite exploré de nombreux domaines : l’éducation, en travaillant dans un foyer accueillant des femmes ayant vécu des violences, où je veillais sur elles et leurs enfants. Le monde du bâtiment, via le placement de personnel. Puis l’entrepreneuriat, avec une boutique de vêtements pour enfants. J’ai aussi vécu un mariage, eu deux autres enfants, et traversé un divorce difficile qui m’a confrontée à de grandes difficultés financières. Là encore, la vie a mis sur ma route des personnes clés, et j’ai pu me relever grâce à un nouvel élan : la vente d’assurances. J’y ai construit un solide réseau de courtiers en Suisse romande, avant d’intégrer un grand groupe d’assurances.

Mais le besoin de liberté, de lien humain vrai, m’a reprise. J’ai quitté ce monde structuré pour ouvrir un restaurant en Camargue, que j’ai tenu quelques années, avant un nouveau retour en Suisse. C’est à ce moment-là que j’ai perdu mes parents, d’abord ma mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ces événements m’ont menée vers l’accompagnement des personnes âgées, puis vers les soins palliatifs, où j’ai travaillé en tant qu’auxiliaire de santé. J’y ai appris la présence, le silence, l’essentiel.

Après ces années d’engagement intense, mon corps m’a demandé de ralentir. J’ai alors suivi une formation de massothérapeute — un art du toucher et de la bienveillance qui m’avait toujours accompagnée intuitivement. Aujourd’hui, je travaille comme indépendante, avec bonheur, dans un palace de la Riviera vaudoise, ainsi que dans mon propre cabinet à Chardonne, dans une cabine extérieure avec vue sur le lac Léman. Un lieu de calme et de beauté, où je me sens pleinement à ma place.

Je suis aussi, et peut-être avant tout, maman de trois enfants merveilleux. Mon fils aîné, né en 1985, vit à Ibiza où il dirige une agence immobilière de luxe. Mon deuxième fils, né en 1993, est technicien du son et vit à Podé. Ma fille, née en 1997, est comédienne, installée à Paris. Ce sont eux, mes piliers, mes sources de force et d’inspiration. Leur amour, leur soutien, leur présence à chaque étape de ma vie m’ont portée, encouragée, et permis de rêver toujours plus grand. Je suis profondément fière d’eux, et immensément reconnaissante de la relation que nous partageons.

C’est à Pully que j’ai vraiment découvert le cigare. Pas un simple essai, pas une bouffée volée entre deux cigarettes, non. Une vraie rencontre. Une immersion. Je me souviens très précisément de ce moment. C’était l’été. Une pluie battante tombait sur la terrasse. J’étais à l’abri, enveloppée dans une atmosphère moite et paisible, presque méditative. Ce jour-là, j’ai fumé un cigare accompagné d’un verre de rhum — un de ces rhums ronds et profonds qui laissent une chaleur douce dans la gorge. Et là, quelque chose s’est aligné. Le goût, l’odeur, la lenteur, le moment. J’ai ressenti un bonheur pur, comme une évidence.

Depuis, ces deux plaisirs — le cigare et le rhum — sont restés liés pour moi. Bien sûr, on peut savourer un cigare sans alcool, mais cette association-là, je l’ai trouvée juste, équilibrée, parfaite. C’est une combinaison que je respecte et que j’affectionne profondément.

Le cigare a trouvé sa place dans ma vie — naturelle, presque évidente. Il m’a appris à ralentir, à me recentrer, à goûter. Il m’a appris à respirer autrement. Petit à petit, mon humidor s’est rempli. Les Cubains, bien sûr, mais aussi des découvertes venues d’autres pays d’Amérique latine, avec des terroirs riches et expressifs. J’ai découvert la complexité des tabacs, l’alchimie des blends, les subtilités des formats. Et c’est au cœur du Valais, à Chamoson, que l’idée a surgi pour la première fois : Et si je créais mon propre cigare ?

En 2014, après avoir vendu mon restaurant en Camargue, je me suis retrouvée avec un peu d’argent et beaucoup d’envie. J’ai rencontré quelques personnes et lancé une première ébauche de projet. Mais l’univers du cigare est exigeant, bien plus qu’il n’y paraît. Il ne suffit pas de vouloir, ni même d’avoir les moyens.

L’un de mes partenaires s’est désisté, et le rêve s’est mis en veille. Suspendu. Pas abandonné.

Puis, des années plus tard, en novembre 2024, je me rends au Club Ambassadeur à Lausanne. C’est un lieu chaleureux, vivant, où les discussions vont de table en table. C’est là que je croise Cédric Borboën, créateur de cigares. Une conversation s’engage naturellement. Je lui raconte cette histoire laissée en suspens. Il me regarde et me dit, simplement : « Et pourquoi ne le fais-tu pas maintenant ? »

Smeyra

Cédric voit le jour le 3 février 1974 sur l’île de Madagascar, où il vivra ses 5 premières années, puis les 3 suivantes au Togo, sur le continent africain.

Une carrière professionnelle riche et évolutive qui se complète par une activité sportive, dans le hockey sur glace notamment et surtout dans le golf qu’il pratique depuis plus de 30 ans et où il affiche un handicap de 7,4. 

Cédric aime observer les avions et la vie dans un aéroport. Depuis plus de 30 ans il est un très grand amateur de cigares. 

Il porte, affiche et utilise plus que volontiers l’orange qui est sa couleur préférée. 

Marié à Monica, il est le fier papa de Nathan né en 2007 et de Jordane née en 2012.

Les rencontres, Cédric les vit avec toute sa curiosité, son envie, son intérêt à apprendre au contact des autres. Son cœur ayant l’habitude de vibrer à chacune de ses actions, ce sera en pleine présence qu’il apprendra à connaître de nouvelles personnes, quel que soit leur statut. 

A la suite de ses créations, dont CB Cigars, cet enthousiaste transmet, avec plaisir, son savoir-faire et son expérience à celles et ceux qui le demanderont.

Dans son travail, comme dans ses contacts, Cédric a l’art de valoriser la plus-value de chacun-e, pour mettre en lumière la quintessence de leurs compétences, sans abîmer les projets de compromis insatisfaisants. 

Sa force est révélée dans sa créativité, sa capacité à valoriser les personnes à valeur ajoutée pour l’opérationnel et la coordination, il met ainsi en place des équipes autonomes et efficaces.

Il est le rassembleur d’individus partageant des intérêts communs, dans le but de créer de manière efficace et gagnante pour chacun-e !

Au niveau professionnel Cédric est presque exclusivement immergé dans le domaine événementiel.

En 2020, Cédric décide de créer sa propre marque de cigare, là aussi, tout comme avec Smeyra, cette création est liée à une rencontre et une amitié avec Palmo Esposito qui est le propriétaire de Don Capa Cigars mais surtout de la manufacture qui fabrique CB Cigars et maintenant Smeyra by CB Cigars.

CB Cigars, tout comme Smeyra by CB Cigars, est une marque Suisse de cigare fabriquée en République Dominicaine. Elle est distribuée dans le monde entier.